Les traditions de Noël
Noël est synonyme de calendrier de l’Avent, de sapin, de cadeaux, de bûches, de chaussettes de Noël, de repas de fêtes, de réunions
de famille… des traditions de Noël qui se transmettent de génération en génération depuis bien longtemps. Mais quelles sont
les origines de ces coutumes qui chaque année, font de la Fête de Noël un moment magique, délicieux et plein de joie ?
Le sapin de Noël
Pas de Noël sans sapin ! Qu’il soit naturel, en plastique, en bois, en masking tape ou encore en matières recyclées, le sapin de Noël est
véritablement le roi de la maison pendant les Fêtes. Cette tradition vient d’un ancien rite païen qui célébrait la période de la
“Renaissance du soleil”. Le rituel consistait à fêter le solstice d’hiver en décorant un arbre, symbole du renouveau de la vie.
Pour lutter contre le rite païen, l’Église reprend en 354 la tradition du sapin en célébration de la naissance du Christ.
En 1521, l’arbre de Noël est décoré avec des pommes rouges en référence à l’arbre du paradis. Puis c’est en Alsace, au Moyen-Âge que la tradition du sapin de Noël est apparue, avec des décorations composées d’hosties, de fruits, de gâteaux et confiseries et de pommes rouges.
En hiver 1958, il y eut une grande sècheresse dans les Vosges qui priva le sapin de ses pommes. C’est alors qu’un souffleur de verre
en Moselle, eut l’idée de créer des boules en verre pour les remplacer. Cette tradition française s’est vite répandue partout dans le monde.
La bûche de Noël
Elle envahit les vitrines des pâtissiers dès le début du mois dedécembre, la bûche de Noël est aussi un symbole traditionnel des
Fêtes. Pendant les célébrations du Solstice d’Hiver, un rituel païen consistait à brûler des bûches de bois en hommage à la Renaissance
du Soleil. Au Moyen-Âge, les familles se réunissaient autour d’une bûche bénie lors de la veillée de Noël. Celle-ci devait se consumer le plus longtemps possible pour que la récolte de l’année prochaine soit bonne. Ils gardaient ensuite les cendres de la bûche bénie pour
protéger la maison du diable. C’est à la fin du XIXe siècle que des chefs pâtissiers français s’emparent de la bûche pour la transformer en le fameux dessert de Noël.